/!\ WARNING /!\ | Shut Up, You Love Me |Cassi-Ulric|

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Comme d'habitude depuis plusieurs mois, Ulric s'était levé tard ce matin, à 19 heures plus exactement. Il faut dire qu'Ulric n'est pas un couche-tôt aussi et il avait passé une nuit blanche avec son ami Daryl Seaver au Dancing Queen. Cependant, contrairement à ses habitudes, le jeune homme était rentré seul, préfèrant pour une fois être tranquille et se reposer durant la journée. Cependant ce soir était un autre soir et il avait besoin d'un contact féminin, ne comptant pas rentrer bredouille aujourd'hui. Brune, blonde ou rousse, il en aurait une.

Se dégageant de ses draps, Ulric se leva en s'étirant et se dirigea illico presto sous la douche, finissant de se réveiller sous le jet d'eau glacée. Rien de tel que l'eau froide pour vous mettre les idées au clair. Il ne resta pas longtemps dessous, n'aimant pas terminer avec les marques disgracieuses sur les doigts, et s'essuya rapidement avant d'enfiler un bower Calvin Klein noir, simple mais fétiche pour lui.

Tout était trop silencieux dans l'immense loft pour Ulric aussi quand il descendit au salon et alluma la chaine hi-fi qui trônait sur une étagère, cette dernière diffusa aussitôt le son rock d'ACDC. Il déjeuna tranquillement face à sa baie vitrée, observant la vie se dérouler sous ses pieds et réfléchit à la tenue qu'il allait porter pour aller au Flamingo. Car aujourd'hui Ulric avait décidé de dépenser un peu d'argent en jouant au Black-Jack tout en visant les hautes dames de la société qui accompagnaient souvent leur maris. Il aimait beaucoup les femmes de cette trempe car en général, elle affichaient un air coincé mais étaient les plus libérées, ce qu'appréciait particulièrement Ulric.

Le jeune homme retourna ensuite dans sa chambre où il attrapa un costume noir ainsi qu'une chemise blanche, simple mais efficace. Il enfila le tout en vitesse tout en s'observant dans le miroir accroché au mur, un sourire satisfait sur les lèvres. Hop, un coup de rasoir, de peigne, de parfum, les chaussettes, les chaussures et le tour est joué.

Rapidement, Ulric se retrouva dans le parking soutterain où était garé son bolide adoré. Il ouvrit sa Jaguar et se glissa derrière le volant en savourant comme à chaque fois, le contact délicat du cuir sous ses mains. Ni une, ni deux, il fit vrombir le moteur. En route pour le casino!

/!\ WARNING /!\ Crys & Moi mettons en garde les esprits purdes et conservateurs ainsi que les plus jeunes. Vous avez ici à faire à une trainée et un salaud. Nous ne sommes nullement responsables de leurs comportements. Non plus sérieusement, ne lisez pas si vous n'avez pas envie d'être choqués.

Invité

La buée recouvrait l'immense miroir perché au dessus du Lavabo, après s'être enroulée dans une serviette fushia, Cassidy passa sa main sur la fine pellicule humide et observa son reflet dans le miroir. Ses cheveux étaient accrochés par une pince et seules quelques mèches brune retombaient sur ses épaules nues. Elle réprima une petite moue, se disant qu'elle ne tarderai pas à revenir à un blond californien qui lui donnait bien meilleure mine. La salle de bains baignait dans une douce odeur de cerise tandis que la baignoire se vidait de son eau pour ne laisser que quelques traces de bain moussant sur ses paroies. La jeune femme n'était levée que depuis le milieu d'après-midi et avait passé les premières heures à lambiner dans son superbe Loft, reflechissant à ses activités du soir. La veille, elle était sortie en boîte avec Samuel et chacun avait fini la soirée en charmante compagnie. La jeune femme ne gardait en mémoire de sa dernière conquête que le goût alcoolisé de ses lèvres, normal, pour un barman. Elle avait passé la soirée à lui lancer quelques coups d'oeils insistants et le jeune homme n'avait pas résisté longtemps aux appels de la jolie brune. Après son service, il l'avait rammenée chez lui, un modeste appartement qui ne payait pas de mine mais dont Cassidy ne vit que la chambre tant leur entrée fût chaotique. Elle l'avait quitté en fin de matinée, regagnant son studio à bord d'un Taxi. Samuel, lui, était rentré plus tard, elle l'avait entendu claquer la porte le plus discrètement possible mais son mètre 93 rendait ses pas impossible à camoufler. Curieuse mais consciente qu'il ne devait pas être en état de lui raconter sa nuit en détails, elle le laissa regagner son lit, le devinant parfaitement affâlé dans ses vêtements de la veille à même sa couverture.

Ce soir, elle irait au Flamingo. Ses chevilles lui brûlaient encore d'avoir trop danser la veille et elle était d'humeur joueuse. Un petit tour à une table de Black-Jack, une poignée de Vodka Orange, et la soirée lui promettrait d'être bonne. Peut-être trouverait-elle par la même occasion un joli petit minois pour lui tenir compagnie, elle le saurait une fois sur place. En attendant, elle enclencha le sèche-cheveux et bascula sa tête en avant pour laisser retomber sa crinière en cascade. Le bruit de l'appareil masquait tous les autres sons du Studio mais il lui sembla néanmoins entendre un léger carillon : celui du téléphone. Soupirant, elle coupa l'alimentation de son séchoir et se frotta frénétiquement les cheveux de façon à ne pas ressembler à la gamine de The Ring, avec sa masse brune devant les yeux. Une fois au salon, elle empoigna le combiné et reconnût immédiatement la voix claironnante de sa mère. Une grimace et elle prit le chemin de sa chambre, consciente que maintenant qu'elle venait de décrocher, elle en avait pour une demi-heure grand minimum. Toujours le même refrain : Comment se passent tes cours? tu te plais là bas? tu as rencontré quelqu'un? parle-moi de lui... et bla, et bla, et bla. Cassidy enclencha le haut parleur et se contenta d'acquiescer de temps en temps tandis que sa mère tenait le plus parfait des monologues, lui racontant combien sa tante - sa propre soeur, donc - pouvait être inconsciente ces derniers temps, minaudant auprès de jeunes hommes qui avaient l'âge d'être ses fils. La jeune femme l'écouta déplorer le comportement scandaleux de sa tante et ne pû réprimer un rictus.

- T'as raison, c'est vraiment ... choquant de sa part, acquiesca t'elle en brandissant devant elle une petite culotte en dentelles noire et un string rouge d'un air hésitant.

Haussant les épaules, elle opta pour le second et referma son tiroir débordant de sous-vêtements. Sa mère prit finalement congés de sa fille, remarquant son manque de réponses probablement dû au fait qu'elle soit trop occupé à ce moment là. Cassidy la salua le plus chaleureusement possible et la quitta en prétextant une montagne de travail à rendre pour le lendemain. Elle n'avait jamais éprouvé la moindre culpabilité à mentir à ses parents concernant son année sabbatique, et tant qu'elle pouvait s'amuser et profiter à volonté, tout irait pour le mieux. Après avoir coupé la communication, elle sortit une robe flambant neuve de son armoire, une Prada d'un rouge éblouissant et dôtée d'un decolleté qu'elle voulait prometteur. Elle ne possédait pas une poitrine extraordinaire mais savait user, comme toutes les filles un peu joueuses, d'un ravissant trompe l'oeil nommé Push-Up, le genre de petit bout de tissus capable de vous donner l'illusion d'avoir un ou deux bonnets supplémentaires. Lorsqu'elle eût enfilé sa tenue et une paire de jolis talons assortis, elle refit main basse sur la salle de bains et appliqua une fine couche de maquillage suffisant à lui donner un regard de chat. Côté lèvres elle opta pour un rouge à lèvre couleur cerise, s'accordant à merveille avec sa robe. Un dernier coup d'oeil à ses cheveux, partiellement attachés de façon à ce que seules quelques mèches qu'elle avait enroulé en de jolies boucles puissent retomber sur ses épaules et elle fût satisfaite du résultat. Elle empoigna son sac à mains, y glissa le nécessaire et poussa la porte de la chambre voisine : celle de Samuel. Comme prévu, le jeune homme était profondément endormi, sa chemise de la veille froissée par la position dans laquelle il s'était couché. Un sourire en coin, elle se dirigea vers le lit, se pencha suffisamment pour atteindre son visage et déposa un baiser sur sa joue suffisamment insistant pour qu'une jolie trace rouge s'y dépose. Après avoir glissé un petit mot où elle lui indiquait sa destination pour la soirée, elle le laissa finir sa nuit avant de se faufiler hors de leur Studio.

Le Flamingo n'était pas très loin de son quartier, mais elle ne voulût pas risqué d'ecorcher ses superbes escarpins hors de prix sur le bitûme d'un vulgaire trottoir, aussi, elle opta une fois de plus pour une course en Taxi, victime de n'avoir jamais voulû passer son permis de conduire. Elle était de toute façon certaine d'être une piètre conductrice, alors quitte à risquer sa vie elle préférait le faire d'une façon plus cool que de finir encâstrée dans un mur, tout simplement. Le trajet fût de courte durée, bien qu'il lui parût une éternité étant donné que le chauffeur avait un sérieux penchant pour la musique orientale et laissait sa stéréo branchée sur sa fréquence préférée. Mais finalement, elle se retrouva devant le Flamingo, un endroit qu'elle aimait profondémment et où elle avait déjà passé plusieurs soirées. Le videur ne l'interrompit même pas dans son entrée et la gratifia simplement d'un large sourire, c'était une habituée, après tout. Une fois à l'intérieur, la chaleur, l'ambiance et les divers sons si communs à cet endroit l'enfermèrent dans une bulle ennivrante. Sans perdre de temps, elle rejoint le bar, commanda son poison préféré et se dirigea naturellement vers une table de Black Jack. Une partie était déjà en cours, aussi, elle joua les spectatrices en attendant son tour. Ce fût également pour elle l'occasion de retrouver son croupier préféré, Carter, qui comme à son habitude se montrait terriblement bavard avec les joueurs.

- Hé sexy, j'espère que t'as quelques bonnes cartes sous le coude, je suis d'humeur à dépouiller ton patron ce soir.

Elle lui sourit et passa près de lui pour prendre place entre deux autres joueurs, trop absorbés par le jeu pour remarquer sa présence. Sa boisson lui fût apportée, et après en avoir bu une simple gorgée, elle posa ses yeux sur le jeu, caressant l'auréole de son verre sans s'en rendre réellement compte. Elle était chez elle ici, et elle s'y sentait bien.

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« Un wisky s'il vous plait. »

Accoudé au comptoir du bar central, Ulric venait de hêler le barman sur un ton sec qui indiquait clairement qu'il n'était pas prêt d'attendre. Le jeune Calvin Osborn vint immédiatement à sa rencontre et lui déposa sa commande devant lui sans engager la conversation, contrairement à son tempérament enjoué, Ulric Mayers était un habitué et il ne valait mieux pas l'inpportuner. Un simple hochement de tête pour dire merci et Ulric déposa un gros billet sur le marbre froid du bar avant de porter sa boisson à ses lèvres, appréciant la saveur forte qui réveilla ses papilles.

Il avala l'alcool fort et jeta un coup d'oeil tout autour de lui à la salle de jeux où déjà bon nombre de personnes tentaient leur chance. Et il la trouva, sa proie. Elle était là, assise à une table de Back-Jack, envellopée dans une magnifique robe rouge au décolleté ravageur qui mettait en valeur ses formes. Elle ne l'avait pas remarqué et Ulric en profita pour la détailler de la tête aux pieds. Cassidy Williams était concentré sur son jeu, ses lèvres, couvertes d'un rouge cerise tout comme sa robe, étirées en un sourire énigmatique. Un sourire qui avait le don de fasciner et de manipuler n'importe quel homme. Ulric ne faisait pas exception à la règle bien qu'il connaissait à présent presque parfaitement cette attitude. Ne quittant pas des yeux la jolie plante, Ulric termina son verre d'un coup avant de le reposer un peu brutalement et de se diriger d'un pas assuré vers la table où Cassidy jouait.

« Comment va ma p'tite trainée? » sussura t-il à son oreille d'un ton plein d'envie, en se penchant vers elle avant de déposer un léger baiser sur sa nuque découverte et de s'assoir à la place libre juste à coté d'elle sous le regard quelque peu réprobateur de Carter, un croupier trop enjouée qui exaspèrait le jeune homme.

Ulric soutint son regard sans pour autant se relever, il savait très bien qu'il n'avait pas le droit de s'assoir à une table quand une partie était en cours, il fallait attendre en restant debout autour. Mais le jeune homme n'en avait que faire pour l'instant. Il était assez connu au Flamingo pour se permettre ce petit plus sans pour autant en abuser. Passant sa langue sur ses lèvres, Ulric coula un regard vers Cassidy.

« Huuuum... Tu ne me refuseras pas un coktail. » déclara t-il en se relevant, se dirigeant vers le bar pour commander deux coktails maisons.

Il revint ainsi vers Cassidy et déposa le verre devant elle, restant un peu en retrait derrière, mais cependant assez proche de la jeune femme pour se permettre de glisser sa main gauche dans son dos.

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La chance n'était pas encore avec elle ce soir, les deux premiers tours ne lui avaient pas réussi et l'arrogance de son voisin lui tapait déjà sur les nerfs. Un énième coup d'oeil provocateur en biais et elle ne se priverai pas de lui jeter son verre en plein visage, elle détestait ces joueurs hautains qui se prenaient pour les maîtres de l'Univers sous pretexte qu'ils avaient passé leur vie avec un jeu de cartes entre les mains. Un hôchement de tête vers Carter et il lui glissa une nouvelle carte sur le tapis. Un sourire satisfait nacquit sur les lèvres de Cassidy tandis qu'un ravissant petit as de pic venait de s'additionner à son 10 de coeur, lui offrant les 21 points requis pour remporter la partie. Victorieuse, elle glissa son jeu face à elle, partie visible afin de l'exposer à ses adversaires qui, mauvais perdants, la gratifièrent de sourires qui sonnaient terriblement faux. Son voisin quitta la table et fût immédiatement remplacé par un jeune homme qu'elle ne connaissait que trop bien, Ulric Jay Mayers. En temps normal, un homme la traitant de trainée se serait vu sévèrement corrigé par la jeune femme, mais Ulric était un cas à part. Un petit jeu s'était instauré entre eux, elle était sa trainée chaque fois que leurs chemins venaient à se croiser, comme ce soir nottament.

- Ta petite trainée vient de prendre son pied en plumant un vieux grincheux, sourit-elle en récupérant les jetons qu'elle venait de remporter.

Tournant la tête vers le jeune homme, elle lui sourit d'un air mutin et ne le quitta pas des yeux. Il avait toujours ce charisme et cette classe qui lui valait une sérieuse réputation d'homme à femmes dans la capitale du vice, et Cassidy se moquait pertinemment de n'être qu'un chiffre à son interminable palmarès, chaque fois qu'elle avait eût droit à ses privilèges, elle n'avait pas été déçue du voyage. Elle aimait particulièrement ce petit côté Bad-Boy negligemment entretenu, il avait l'allure d'un vrai Dandy et le comportement d'un voyou, c'était probablement ce qui l'avait séduite au premier abord, en dehors de ses avances osées, naturellement. Elle n'eût pas le temps d'acquiescer à sa proposition et elle le vit revenir aussi vite qu'il eût quitté la table, deux cocktails entre les mains.

- Tu n'essaierai pas de me saoûler par le plus grand des hasard?

Elle pencha doucement la tête sur le côté et lui lança un petit regard lourd de sens. Combien de fois avait-elle finit ivre dans ses draps? ennivrée par l'alcool et la chaleur de ses grands bras? elle ne se souvenait même plus de leur dernière rencontre, Ulric était devenu un petit passe-temps à présent, et même si leurs conversations s'en tenaient aux banalités et à quelques répliques provocatrices, elle n'aurait voulû changer leur relation pour rien au monde. Une nouvelle partie débuta et la jeune femme demanda immédiatement une carte au jeune croupier, insatisfaite du maigre petit 3 de trèfle qu'elle avait dans la main. Elle sentit par ailleurs celle d'Ulric caresser son dos, la finesse de sa robe lui permettant de ressentir la tiédeur de sa paume, lui provocant des frissons le long de la colonne.

- Alors, reprit-elle pour faire la conversation, quelle est la raison de ta venue ce soir? envie de perdre un peu d'argent? de finir complètement saoûl dans les loges des jolies danseuses ou avais-tu simplement le mince espoir de me trouver ici, parce qu'on le sait tous, tu m'aimes tellement que te passer de moi plus d'une semaine t'es purement impossible...

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« Tu n'essaierai pas de me soûler par le plus grand des hasards? » lui demanda t-elle sur le vague ton de la plaisanterie mais Ulric savait de quoi il en retournait.

Elle pencha la tête sur le côté en lui lançant son fameux regard qui renvoyait aux nuits qu'ils avaient déjà passés ensembles où la jeune femme n'était pas dans son état normal. Ce qui arrivait assez souvent à vrai dire et Ulric adorait cela. Cassidy était la seule à être régulière dans sa vie sans pour autant qu'ils soient amoureux l'un de l'autre. Les deux jeunes avaient tout simplement le même état d'esprit ainsi qu'un respect mutuel profond, n'essayant pas de chercher plus, juste de profiter. Ulric sourit en buvant une gorgée de son coktail, pas assez alcoolisé à son goût, avant de riposter avec sa franchiche naturelle et son ton séducteur:

« Si cela peut te mener jusque dans mon lit, je réponds par l'affirmative »

Ulric était persuadé que le sourire de Cassidy s'était élargie à l'instant même, malgré qu'elle se soit tournée pour reprendre une partie et il en fut satisfait. C'était comme ça entre eux, les provocations de n'importe quel type fusaient et le jeu qui s'était installé depuis leur rencontre leur plaisaient énormément. Le jeune homme ne voulait changer cela pour rien au monde, heureux de cette relation basée sur pas grand chose si ce n'est l'amusement. Cassidy se concentra sur son jeu et demanda immédiatement une autre carte. Ulric observa la partie d'un oeil distant, attendant que la jeune femme reprennne la conversation en main ce qu'elle ne tarda pas à faire et le jeune homme émit un petit rire moqueur.

« J'ai d'autres occupations que de te courir après. », déclara t-il d'un ton légèrement sarcastique. « Mais j'ai passé la nuit seul... Et je suis bien décidé à me rattraper » ajouta t-il en accentuant la pression sur son épaule de sa main gauche, portant une énième fois son coktail à sa bouche de sa main droite et le vidant d'un trait.

Ulric était bien décidé à avoir de la compagnie pour la nuit et son choix s'était porté sur Cassidy dès qu'il avait posé les yeux sur elle. Il appréciait toujours de passer un moment en sa compagnie, elle avait de l'expérience et aucun tabou, de plus, elle était tout simplement irrésistible dans sa robe rouge. Il se ferait un plaisir de l'enlever. Si bien entendu elle allait dans le même sens que lui sinon il se détournerait et trouverait une autre proie. En temps normal, Ulric n'aimait pas vraiment qu'on le rejette mais c'était sa trainée et avec elle, c'était différent. Si elle avait d'autres projets, il n'insisterait pas et partirait titiller une autre fille.

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Cassidy ne pût réprimer un sourire à l'entente de sa réponse. Evidemment qu'elle finirait dans son lit, ils n'avaient jamais passé la moindre soirée ensemble sans que celle-ci ne se termine par une étreinte passionnée dans l'une des Suites les plus chères de la ville. Le fait de faire la conversation n'était qu'une simple formalité, chacun avait déjà en tête la suite du programme. L'attraction physique qui les reliait dépassait l'entendement, ils avaient cette passion pour les relations sans contraintes en commun et jamais il ne leur été venu à l'idée de demander d'avantage à l'autre. Le contrat était clair entre eux : du sexe, seulement du sexe. D'une façon générale, Cassi' n'offrait jamais son coeur à quiconque, le seul qui ait jamais eu droit à cet immense privilège se trouvait être celui qui partageait son quotidien depuis l'adolescence, et elle était certaine que rien ni personne ne pourrait le remplacer un jour. Ce soir, une fois de plus, elle s'offrirait à Ulric, de toute façon aucun autre garçon présent au Flamingo n'avait sû attirer son regard, ou peut-être était-ce justement la présence de son partenaire de débauche préféré qui lui brouillait la vue? quoiqu'il en soit, la suite de sa soirée était déjà toute préparée dans son esprit. De plus, la jeune femme avait déjà eu à faire à un amateur la veille; ce soir, elle voulait être sûre de s'amuser autant que son partenaire, et Ulric était le candidat idéal pour ça.

- Ai-je bien entendu? Ulric Jay Mayers lui-même aurait passé une nuit en solitaire? je peine à y croire...

Son verre fût vide bien trop rapidement à son goût, et elle commença à jouer avec le petit pic soutenant l'unique olive baignant dans la jolie coupe de crystal vide et après l'avoir porté à ses lèvres, elle libéra le malheureux petit bout de plastique de son fardeau avant de lancer un petit coup d'oeil à Ulric, lui faisant comprendre à sa façon qu'elle lui servirait volontiers d'escorte pour la nuit. Parralèlement à leur petit jeu de séduction, le véritable jeu, lui, poursuivait son petit bonhomme de chemin, au grand damn de la jeune femme qui n'avait en mains que de malheureux chiffres bien loin d'atteindre celui de 21. Réprimant une moue agacée, elle déposa ses cartes sur le tapis et soupira avant d'écarter doucement sa chaise, obligeant le jeune homme à briser le petit contact qu'il avait instauré entre eux. Se redressant, elle se pencha vers l'oreille de son partenaire, suffisamment pour que son souffle effleure sa peau et que ses cheveux caressent sa nuque.

- Ce jeu ne m'amuse plus... tu m'offres une vraie boisson d'adulte?

Un dernier coup d'oeil, ses doigts effleurant la base de sa nuque et elle se redressa complètement, marchant d'un pas lent mais assûré vers le bar quelques mètres plus loin. Il la suivrait, c'était la seule façon pour lui de parvenir à ses fins au plus vite. Un sourire nacquit sur les lèvres de Cassi' tandis qu'elle s'efforçait d'avoir l'air au summum de sa sensualité, sentant le regard brûlant d'Ulric dans son dos. Certains hommes s'arrêtèrent pour la regarder eux aussi, et elle se félicita d'avoir choisi cette robe. Elle devait avoir l'air d'une vraie diva là dedans, à en croire les divers hommes mûrs qui l'observaient du coin de l'oeil, leurs femmes accrochées à leurs bras. En temps normal, et si elle n'avait pas été accompagnée d'Ulric, Cassi' se serait volontiers prêté à son jeu préféré : briser les ménages. Elle avait acquit une certaine expérience en la matière, abordant des hommes clairement mariés pour leur faire des avances en prétendant avoir remarqué leurs regards appuyés. Suite à quoi les épouses, excédées pouvaient avoir deux réaction : une violente gifle à l'encontre du conjoint, ou créer un scandale au beau milieu du Casino avant de se voir chasser de l'établissement. Un vrai divertissement pour la jeune femme qui, du haut de ses 21 ans, avait derrière elle un vrai palmarès de coup fourrés.

Une fois qu'elle eût atteint le Bar, elle lui tourna le dos et s'y accouda, prenant une position un peu trop aguicheuse aux yeux des plus prûdes mais dont elle seule savait manier les moindres gestes tandis qu'elle observait celui qui allait bientôt redevenir son amant pour la nuit, s'approchant à grands pas. Elle ignorait s'il était d'humeur à jouer les pilliers de Bar en se juchant sur les hauts tabourets qui le devançaient ou bien au contraire à rejoindre l'une des tables plus éloignées dans les quartiers VIP du Casino, là où les gros bonnets aimaient s'isoler pour parler affaires et où certains couples se plaisaient à pimenter leur relation en pratiquant quelques jeux interdits. D'un petit hôchement de tête, elle rabattit l'une de ses longues mèches brunes et attendit qu'il soit à son niveau pour annoncer la suite des festivités.

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Ulric ne lui répondit pas, il avait chaud. Très chaud. Et il sourit quand Cassidy lui fit son petit numéro de charme avec l'olive et le bâtonnet. Un truc con mais qui lui faisait un effet dingue. Particulièrement venant de Cassidy. Elle dégageait cette sorte de magnétisme sexuel, comme une aura qui vous happe dès que vous entriez dans son champ. Et Ulric ne faisait pas exception à la règle. Elle jouait clairement à la sal*pe et il adorait ça, surtout venant d'une fille de sa trempe. Ce n'était pas pour rien qu'elle était sa trainée officielle. Et personne ne pourrait la remplacer. C'était comme ça et pas autrement. Perdu dans la contemplation du vide, s'imaginant la suite du programme, Ulric ne remarqua pas que la jeune femme s'était levée, abandonnant la partie. Il ne s'en rendit compte seulement quand il sentit son souffle chaud tout contre son oreille, lui procurant une vague de frissons.

« A vos ordres » souria t-il en la suivant du regard tandis qu'elle se dirigeait avec son aisanse habituelle vers le bar.

Ulric ne se gêna pas pour la reluquer un instant, son anatomie n'avait plus aucun secret pour lui étant donné les nombreux moments qu'ils avaient partagés mais il ne se lassait jamais de le regarder. Il la suivit sans rechigner jusqu'au bar, elle avait apparement décidé de prendre les choses en main, ce qui n'était pas pour déplaire à Ulric. Il arriva rapidement à sa hauteur et s'accouda juste à côté d'elle, effleurant au passage la courbe de ses reins.

« Madame est d'humeur joueuse ce soir » souria t-il en se penchant vers elle comme s'il allait l'embrasser avant de se dérober au dernier moment pour se tourner vers le barman. « Deux wiskys et une bouteille de champagne » commanda t-il avant de se retourner vers sa proie qui affichait une moue mi-boudeuse, mi-satisfaite. « La patience est une vertue » plaisanta t-il avant de se rapprocher un peu plus d'elle. « Cependant la mienne a des limites »

Le jeune homme fit signe au barman et ce dernier comprit immédiatement. Il servit immédiatement les deux verres de wisky avant de faire signe à un de ses collègues pour qu'il prépare l'un des carrés V.I.P. Ulric et Cassi avaient leurs petites habitudes et ils n'étaient pas prêt de changer cela. Ulric s'approcha encore de la jeune femme de façon à ce que leurs corps se frôlent et il lui empoigna le bras de manière sec et douce à la fois, un geste qui n'admettait pas la contradiction. Ulric reprenait le contrôle. Pour l'instant. Avec Cassidy, la surprise était presque tout le temps au rendez-vous.

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Intérieurement, Cassidy ne pouvait s'empêcher de se féliciter. Il était « à point » , elle le voyait à l'insistance de ses regards, au son de sa voix qui s'était faite plus suave mais aussi et surtout à ses gestes, plus pressants, plus francs. Le contact de ses mains sur son corps la chamboulait déjà, comme chaque fois qu'il se montrait si avenant avec elle, mais elle décida de ne rien laisser transparaître. Il le comprendrait bien assez tôt, et ce petit jeu du chat et de la souris l'amusait beaucoup, mieux encore, elle mourrait d'envie de voir jusqu'à quel point Ulric pouvait se montrer patient. Connaissant le tempérament fougueux du jeune homme, elle ne lui laissait pas plus d'un minuscule quart d'heure avant qu'il ne lui saute dessus comme un loup sauterait sur un agneau. L'innocence de la proie en moins, naturellement.

- On est dans un casino, après tout...sourit-elle d'un air taquin.

Il semblait lui aussi plutôt enclin à jouer ce soir, et lorsqu'elle vit son visage s'approcher du sien, l'envie brûlante de dévorer ses lèvres la tiraillait plus que jamais. Heureusement pour elle, il ne s'agissait que d'une énième provocation de la part du jeune homme qui se ravisa très vite, commandant au lieu de cela suffisamment d'alcool pour les mettre tous les deux dans un état qui les conduirait innévitablement à une fin de soirée très animée. Cassi roula des yeux, partagée entre la frustration d'un baiser manqué et la satisfaction de ne pas avoir cédé si vite à la tentation.

La partie venait de commencer, et alors que leurs deux corps étaient à une proximité telle qu'ils pouvaient chacun sentir l'electricité qui les reliait, Cassi le fixa droit dans les yeux, ne cillant pas une seconde tandis que l'une de ses mains remontait le long du torse d'Ulric en un geste lent et presque trop innocent. Elle le connaissait par coeur, chacune de ses réactions, chacun de ses points faibles, et elle était parfaitement consciente qu'une caresse d'une telle non-chalance allait le frûstré au plus haut point. Elle agrippa alors doucement sa cravate, pas trop fort pour ne pas le brusquer, mais suffisamment pour approcher leurs deux visages.

- Tu sais bien que j'aime me faire désirer, souffla t'elle tout contre ses lèvres.

Elle aurait pû l'embrasser, là, immédiatement, et les débarasser une bonne fois pour toute de ce désir tétanisant qui leur opressait l'estomac, mais elle ne le fit pas. Au lieu de cela, elle se contenta d'effleurer ses lèvres des siennes, lui faisant tout juste goûter leur goût cerise dont il lui avait longtemps fait les éloges par le passé. Un léger rictus, et elle s'écarta, le laissant pantois et probablement aussi irrité qu'après une nuit d'amour soldée d'un immense fiasco. Il fît passé sa frustration dans ses gestes et lui saisit le bras un peu trop brusquement, bien que Cassi ne fût pas du genre à s'en plaindre, elle aimait autant dominer qu'être dominée.

- Oh je vois, on se la joue violent ce soir Mayers?

Elle insista sur l'intonation de son nom, jouant une fois de plus avec ses nerfs. Mais avant qu'il n'eût le temps de répliquer, le serveur leur indiqua que leur table habituelle était prête et qu'ils étaient libres de s'y rendre dès maintenant. Cassi fût contrainte de rompre pour la première fois le contact visuel qui les attachait l'un à l'autre et observa leur petit Havre de Paix, au fond de la salle. Un léger frisson parcourût son échine lorsqu'elle se souvint des quelques moments qu'ils avaient pû partager ensemble dans cet endroit et l'impatience s'empara d'elle, l'obligeant à prendre les devants une fois de plus avant qu'ils n'eûrent pris racine près de ce bar où la tension sexuelle était à couper au couteau.

- Tu viens? où on offre aux clients de McFarland un spectacle qu'ils ne sont pas prêts d'oublier? plaisanta t'elle en l'invitant à ouvrir la marche.

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« Oh je vois, on se la joue violent ce soir Mayers? »

Les nerfs d'Ulric étaient soumis à rude épreuve ce soir-là, comme chaque fois que sa route croisait celle de Cassidy. L'attraction sexuelle était réellement palpable entre les deux êtres et Ulric avait du mal à rester maître de lui-même, son impulsivité prenant petit à petit le dessus. Contrairement à la jeune femme qui savait le faire mariner, elle jouait avec lui comme un chat pouvait jouer avec une pelote de laine. Les rôles de dominant et dominé changeaient à chaque instant, en fonction de leurs provocations et gestes.

« Excusez-moi... » les interrompit le serveur. « Votre table est prête » les prévient-il, ne permettant pas à Ulric de se ressaissir pour répliquer.

Cassidy le provoqua une nouvelle fois en lui intimant de venir afin qu'ils s'isolent. Ulric souria et ouvrit la marche sans se faire prier, offrant son bras à sa cavalière avant de l'entrainer à travers les divers espaces de jeux vers un box V.I.P tout au fond du Casino. Le jeune homme avisa l'endroit d'un oeil légèrement vicieux en se remèmorant diverses scènes pas très catholiques qui s'étaient déroulés ici, toujours en compagnie de Cassi. Il ne venait à cet endroit qu'en sa compagnie. Il invita Cassi à s'assoir sur l'immense banquette de couleur bordeaux et se retourna vers l'aire de jeux, un petit sourire se dessinant sur le coin de ses lèvres avant qu'il ne referme les épais rideaux, donnant une impression d'infinie sécurité et intimité, comme s'ils étaient seuls au monde.

« Où en étions-nous? » demanda t-il en haussant un sourcil et s'approchant de la table basse. « Une coupe? » ajouta t-il sans vraiment attendre la réponse qu'il connaissait déjà et en faisant sauter le bouchon d'un geste expert.

Il servit le liquide doré dans les deux coupes présentes, en tendit une à la jeune femme avant de saisir la deuxième et de s'assoir à côté d'elle, assez proche mais tout de même éloigné pour ne pas que leurs corps se touchent sinon Ulric était certain de sauter sur celle qui était sa trainée dans la seconde.

« A nous! » déclara t-il d'un ton grave en la fixant dans les yeux, faisant tinter sa coupe de champagne contre la sienne.

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Les deux amants n'avaient de cesse de se renvoyer la balle, réplique après réplique c'était une constante compétition qui prenait place entre eux, ils avaient beau avoir terriblement envie l'un de l'autre, c'était comme s'ils attendaient la même chose : que l'autre fasse le premier pas. D'une façon générale, ils devaient être ex-aecquo, par le passé Cassi' avait sauter sur Ulric au moins autant de fois qu'il n'avait pû se jeter sur elle. Un véritable match nul, en somme. Ce soir, elle ignorait encore quel partie elle souhait prendre, mais elle décida de ne pas se prendre la tête avec ça, de toute façon la suite des évènements le lui dirait bien vite.

Avant qu'Ulric n'ait tiré les rideaux du petit carré intime dans lequel ils se trouvaient, la jeune femme eût simplement le temps de croiser le regard d'un joueur, visiblement conscient de ce que le coupe s'apprêtait à faire derrière ces épais tissus bordeaux, assortis aux fauteuils sur lesquels ils étaient confortablements installés à présent. Cassi' adopta une position lassive, se laissant doucement retomber contre le dossier de son fauteuil en attendant la coupe de champagne que lui servait son compagnon de soirée. Elle n'avait pas jugé nécessaire de répondre, s'épargnant une perte de salive inutile. Biensûr qu'elle désirait une coupe, elle ne l'avait pas invité à rejoindre cet endroit pour echanger des banalités sur la pluie et le beau temps. Lorsque les deux flutes furent remplies de précieux liquide, elle accepta volontiers la coupe qu'il lui tendit et la fit immédiatement tinter contre la sienne, riant discrètement du ton suave qu'il avait emprunter au moment de porter un toast.

« Et à la superbe soirée qui s'annonce ... » ajouta t'elle avant de boire une première gorgée.

Elle n'avait jamais vraiment sû si elle aimait ou non le champagne. D'un point de vu purement esthétique, elle aimait la sensation d'avoir une coupe d'alcool hors de prix entre les doigts et trouvait ça toujours très glamour. Mais d'un point de vue typiquement personnel, elle devait avouer qu'elle prenait souvent sur elle pour ne pas grimacer de façon peu glorieuse dès que le fameux liquide envahissait sa gorge. Généralement, il lui fallait deux ou trois gorgées pour venir à bout de l'amêre sensation de boire une vulgaire aspirine, après quoi, l'alcool qui l'imbibait lui faisait oublier toute autre impression hormis celle de flotter sur un agréable petit nuage vaporeux. Elle s'empressa donc de déguster sa boisson et reposa la coupe sur la table basse après en avoir consommer la moitié. Un grand sourire se logea sur ses lèvres tandis qu'elle remarquait la distance non negligeable qu'avait instauré Ulric entre leurs deux corps. A quoi jouait-il?

Tout en lâchant un soupir, Cassi' estima que la lourde tâche d'engager les festivités lui revenait. Elle tira donc un trait sur son petit numéro de tentatrice, l'alcool lui montant doucement à la tête et le désir se faisant toujours plus pressant. D'une main, elle retira la coupe que tenait Ulric dans la sienne et la disposa aux côtés de la sienne, sur la petite table. Un lourd silence s'était installé entre eux, un silence simplement voilé par le bruit de fond du Casino, un doux filet de musique allié aux voix des autres clients, ettoufées par l'épaisseur des rideaux. Cassi' connaissait ce silence, elle le connaissait même très bien, il marquait une transition entre le jeu de séduction et les vraies préliminaires. Le moment préféré de la jeune femme, car même si elle n'avait jamais caché son goût très prononcé pour le sexe, elle clâmait encore plus fort son amour par tout ce qui précédait l'acte en lui-même. Qu'il s'agisse d'un simple contact, d'un baiser, d'une étreinte ou d'un vulgaire soupir au creux de son oreille, tous ces petits détails avaient à ses yeux des faux-airs de paradis.

« J'te trouve drôlement sage ce soir, Mayers... »

Alliant le geste à la parole, Cassidy se rapprocha ostensiblement du jeune homme, posant une main sur sa joue afin qu'il tourne enfin son visage vers elle. Leurs regards se croisèrent, s'analysèrent, et si la jeune femme n'avait pas eu les sens terriblement en éveil à cause de l'alcool, elle aurait juré voir dans ceux d'Ulric de véritable petites flammes. Un sourire en coin, et sa deuxième main vint se faufiler le long de son torse, déboutonnant le premier bouton de sa chemise afin de glisser délicatement ses longs doigts fins sous le tissus immaculé, caressant son torse où elle pouvait déjà sentir une vague de frissons s'y installer.

« En temps normal tu te serai déjà jeter sur moi... » poursuivit-elle, ses lèvres tout contre les siennes. Répondant à sa petite provocation précédente, elle évita soigneusement de l'embrasser et se dirigea plutôt vers sa nuque, écartant doucement son col pour y déposer une multitude de petits baisers papillons. L'odeur ennivrante de son parfum lui donna de légers vertiges, mais elle poursuivit son petit manège jusqu'à capturer le lobe de son oreille entre ses lèvres. Elle sentit tout le corps du jeune homme se tendre, comme si tous ses muscles venaient de se reveiller subitement et simultannément, et alors que ses lèvres remontaient vers son visage, suivant les traits finement dessinés de sa machoire, sa main poursuivait son déclin en libérant un nouveau bouton de sa chemise.

« Hum, je confirme, je t'ai connu beaucoup plus avenant » lui suçurra t'elle en se collant d'avantage à lui, sa cuisse remontant dangereusement vers ses jambes comme si elle s'apprêtait à grimper à califourchon sur elles d'une minute à l'autre. Ses paroles n'avaient pour unique but que de l'inciter à reprendre les commandes, la jeune femme se sentant d'humeur à se laisser porter par quelques caresses. Et à en croire les battements de son coeur, tambourinant sous son torse, Ulric ne tarderait pas à réaliser son souhait.

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Cassidy prenait les choses en mains, visiblement très impatiente et contrariée qu'il fasse sa sainte-nitouche. La vérité était qu'il était chaud comme la braise. Et la vague de frissons qui s'empara de lui tendit qu'elle avait passé ses doigts entre les plis de sa chemise entrouverte n'arrangea pas les choses. Il ne bougea pas, se contentant seulement d'apprécier l'instant. Elle jouait en faisant ses petites remarques et en faisant croitre le désir qui étreignait chaque cellule du corps d'Ulric. Combien de temps allait-il tenir ? Pas longtemps c'est certain. Ulric n'était pas connu pour sa patience infinie mais plutôt pour son impulsivité. Elle sussura à son oreille tout en se collant un peu plus à lui et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Ulric réagit enfin et pas de la plus douce des manières. Il attrapa fermement la jambe de Cassi et la fit basculer afin qu'elle se retrouve totalement à califourchon sur lui, sa robe remontée jusqu'à mi-cuisse.

« Ne crois pas que je sois fini » lui assura t-il pour répondre à son petit sourire satisfait. « J'ai de la ressource... » ajouta t-il, la voix emplie de désir, avant de se pencher un peu en avant.

Il avait la tête juste au niveau de son décolleté et avait une vue des plus agréables sur le creux entre les seins de la jeune femme. Sans demander son reste, Ulric y enfouit sa tête sans ménagement, dévorant chaque parcelle de peau nue disponible, tantôt papillonant, tantôt mordillant. Il adorait cette partie du corps d'une femme, le creux des seins. Il inspira à pleins poumons le parfum suave et entêtant de sa partenaire. Ses gestes étaient nerveux, ses muscles raidis, il avait beaucoup de mal à se contrôler dans de tels moments et il pouvait presque se montrer violent. Sa main gauche remonta un peu plus le long de sa cuisse, touchant la peau délicate de la jeune femme avant de venir se loger sur ses fesses, se retenant de justesse de ne pas bousiller sa superbe robe rouge. Son autre main, la droite vint lui prêter main forte afin d'écarter les pans du vétement, il baissa doucement les bretelles avant de se diriger vers le fermeture éclair. Il la fit glisser d'un geste expert avant de se remontrer brusque et de refaire basculer Cassidy sur la banquette de manière à se retrouver sur elle, l'emprisonnant littéralement de part sa corpulence.

« C'est cela que l'on attends? Ma trainée. » lui glissa t-il à l'oreille d'un ton sec avant de saisir ses deux jambes pour qu'elle les enroulent autour de sa taille tandis qu'elle émettait un léger gloussement.

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Elle le retrouva enfin, le Ulric qu'elle connaissait si bien. Le fougueux, l'impulsif, et ce côté bestial qui l'avait toujours séduite chez le jeune homme. Avouer qu'elle avait ses habitudes avec chacun de ses amants la reléguait inévitablement au même rang qu'une vulgaire prostitué, en vérité elle n'avait pas d'amants récurrents, en dehors d'Ulric qu'elle voyait de temps en temps quand l'occasion se présentait, et Samuel, qu'elle considérait comme son unique partenaire régulier. Cependant, les seules fois où elle avait passé la nuit avec Ulric, c'est cette bestialité qu'elle avait cherché chez lui, à milles yeux de la tendresse que pourrait lui apporter un autre homme, Ulric lui, avait des gestes tout aussi précis que maladroits, quand il lui arrivait de se laisser emporter par sa fougue, mais il connaissait également chaque point faible de sa jeune partenaire, un avantage non negligeable pour Cassidy. Aussi, elle se laissa entraîner par les bras de son amant et se retrouva bien vite à califourchon sur ses cuisses, le corps plaqué au sien tandis que les lèvres d'Ulric s'en prenait intimement à sa poitrine. A de nombreuses reprises, elle l'avait senti reproduire ce geste, consciente de son petit péché mignon, et à vrai dire, sentir sa langue experte effleurer une zone aussi sensible que celle de sa poitrine lui donnait la chair de poule. Elle bascula doucement la tête en arrière, le laissant savourer sa peau aussi longtemps qu'il le souhaitait tandis que ses mains fouillaient sa chevelure, désormais en bataille, afin de trouver une matière à quoi se raccrocher. Tout son corps vibrait, la sensualité de leur etreinte lui donnait la sensation d'avoir les jambes en coton et bientôt, elle ne contrôlerait plus rien, tout comme Ulric dont les gestes se faisaient plus avenants et plus maladroits que jamais. « J'aime mieux ça » soupira t'elle tandis que l'une des mains du jeune homme venait de se poser sous ses fesses, elle se cambra légèrement, l'invitant à l'etreindre d'avantage et dirigea de nouveau ses mains vers sa chemise. Un bouton, puis deux, puis trois, et son torse fût complètement dévoilé. Un sourire satisfait et gourmand se nicha sur les lèvres de Cassi' tandis qu'elle faisait glisser ses doigts le long de son torse, jusqu'à ses épaules, le dégageant par la même occasion de la veste noire qui lui faisait barrage. Plongeant son regard azur dans le sien, elle s'aggripa aux pans de sa chemise et ondula doucement des hanches tout contre lui, le poussant toujours plus à bout tandis qu'il s'affairait à lui retirer sa robe. Il se montra étrangement doux avec son vêtement et Cassi' apprécia son attention, ne se souvenant que trop bien des quelques robes qu'il avait réduit en lambeaux par le passé. Finalement, elle l'extirpa de sa belle chemise, la laissant glisser de ses épaules, le long de ses bras, jusqu'à retomber en une boule de tissus frippé dans le dos du jeune homme. Ne pouvant s'empêcher de se mordre la lèvre, elle contempla son torse-nu une fois de plus et s'estima très chanceuse de l'avoir pour elle toute seule ce soir là. « Toujours aussi sexy, Mayers » , souffla t'elle.

Un léger gloussement lui échappa lorsqu'elle se retrouva plaquée sur la banquette, Ulric la dominant complètement en l'invitant à enrouler ses jambes autour de sa taille. « C'est à peu près ça, oui » acquiesça t'elle simplement. N'y résistant plus, Cassi' l'attira à elle, une main fermement plaquée derrière sa nuque, avant de presser ses lèvres sur les siennes et de goûter enfin à cette bouche qui lui faisait envie depuis de trop longues minutes. Le contact resta ferme l'espace de quelques secondes, avant qu'ils ne s'abandonnent tout deux à la sensualité de l'autre, échangeant un baiser electrifiant dont eux seuls avaient le secret. Elle ne relâcha sa prise qu'une fois entièrement satisfaite, lui souriant de son traditionnel petit air coquin. « Je te trouve beaucoup trop habillé pour ce genre d'activité » reprit-elle. Ne perdant pas une minute de plus, elle plaqua ses mains sur son torse et le repoussa fermement jusqu'à échanger complètement les rôles. Ulric se retrouva allongé sur la banquette, la jeune femme assise sur son bas-ventre. Ses mains s'occupèrent rapidement de sa ceinture tandis qu'elle se penchait à nouveau vers ses lèvres pour jouer avec les siennes. Elle le provoqua d'avantage, l'embrassant rapidement et esquivant ses propres baisers jusqu'à l'entendre soupirer d'agaçement. Une fois qu'elle eût déboutonner son pantalon, sa main remonta doucement, jouant avec l'elastique de son boxer. Elle sentit Ulric perdre patience au fil des secondes et décida de se faire pardonner pour la longue agonie qu'elle était en train de lui imposer. D'un geste expert, elle tira sur le fin tissus de sa robe et la souleva jusqu'à ce qu'elle ne lui passe par dessus la tête, avant de la jeter négligemment derrière elle, offrant à son partenaire une vue imprenable sur son corps à demi-nu. Mais quitte à jouer la carte de la seduction à fond, elle glissa une de ses mains dans sa chevelure, tirant sur la petite baguette qui la maintenait en un joli chignon, et en moins d'une seconde, le tout retombait en une délicieuse cascade brune sur ses épaules et dans son dos parfaitement nu. Le sourire satisfait d'Ulric lui indiqua qu'il appréciait le spectacle, décidemment, elle n'avait pas perdu la main dans ce domaine.

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« C'est à peu près ça oui » Ulric sourit et voulut répondre mais Cassidy ne lui en laissa pas le temps, reprenant encore une fois les commandes en l'attrapant par la nuque pour que leurs lèvres se rencontrent. Il aimait beaucoup le lèger goût de cerise qu'il sentait et il se détendit alors, s'abandonnant complètement à son désir pour embrasser la jeune femme plus avidement, lui mordant la lèvre inférieure au passage. Son rouge à lèvres cerise n'allait pas faire long feu et Ulric allait se retrouver avec la bouche barbouillée mais il s'en foutait à cet instant, il ne pensait qu'à continuer. Mais Cassi en avait décidé autrement, s'estimant visiblement satisfaite, elle se détacha de lui, relâchant la pression de sa main contre sa nuque. Elle prit son inimitable petit air coquin et Ulric émit un lèger grognement. Cependant il ne put grommeller plus longtemps car Cassidy estima qu'il était trop habillé, argument avec lequel il était plus que d'accord. Aussi il se laissa faire tandis que la jeune femme le repoussait fermement, ses deux mains contre son torse, afin que se soit lui qui se retrouve allongé sur la banquette tandis qu'elle l'enfourchait à califourchon. Les quelques minutes qui suivirent ne furent que provocations diverses de la part de la jeune femme, tantôt l'embrassant avec ardeur, tantôt le repoussant. Ulric soupira d'agacement avant de gémir doucement tandis qu'il la sentait onduler du bassin contre son bas-ventre tout en détachant un à un les boutons de son pantalon, faisant exprès de prendre son temps. Elle remonta alors doucement ses doigts et frôla l'endroit le plus sensible de son anatomie, tandis que tous ses muscles se bandèrent. Cassidy joua quelques instants avec l'élastique de son boxer, passant ses doigts dessous avant de les enlever et de frôler par dessus, sachant parfaitement qu'elle le rendait fou d'impatience. Ulric s'apprètait à reprendre le dessus pour montrer son mécontentement à la jeune femme mais cette dernière le stoppa net quand elle enleva habilement le fin tissu rouge qui le séparait de la vue des courbes parfaites de sa partenaire. Séductrice jusqu'au bout des ongles, elle lâcha ses cheveux et secoua délicatement la tête, faisant retomber ses cheveux sur ses épaules.

« Tu es si belle... » lâcha t-il dans un souffle, tout sourire, avant de se relever sur les coudes puis complètement.

Enlaçant la taille de la jeune femme, il la souleva sans effort et avec adresse l'assis sur la banquette, juste à côté de lui. Ulric se délecta un instant avant d'enfouir son nez dans le cou de la jeune femme, déposant une rafale de baiser tandis qu'elle penchait la tête en arrière. Il descendit jusqu'à ses seins où il lui mordilla chacun des mamelons avant de venir jouer près de son nombril et enfin la ficelle de son string rouge.

« Bon choix » déclara t-il tandis qu'il l'attrapait avec les dents avant de sentir les ongles de Cassi s'enfoncer dans son dos. « Ok... » soupira t-il en se relevant légèrement.

Il passa alors les doigts de l'une de ses mains sous le petit bout de tissu, sa deuxième main soulevant les fesses de Cassi, et le fit glisser jusqu'à ses chevilles. La jeune femme s'en débarrassa d'un coup l'envoyant valser sur la table. Elle était alors complètement nue devant lui, n'ayant garder que ses talons, ce qu'Ulric trouvait terriblement sexy. Ce dernier, au bord de l'extase, se glissa au bas de la banquette afin de prendre place entre les jambes de Cassidy, il recommença alors son manège de baiser papillons s'aventurant toujours plus loin tandis que les gémissements de sa partenaire commençait à se faire entendre.

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« Tu es si belle... »

Une fille ordinaire aurait rougit suite à ce compliment, mais pas Cassi'. Non pas qu'elle se trouvait un physique irréprochable, non, elle avait beau être fine, être dôtée de longues jambes et d'un visage d'adolescente, elle n'avait pourtant rien d'une femme pulpeuse dont les formes pouvaient attirer la jalousie. Cependant, son charisme et son sex-appeal suffisaient à eux seuls à la rendre irrésistible. Elle savait charmer, attirer, se faire désirer, et c'est précisemment ce qu'elle faisait à cet instant précis. Le fait que les hommes la trouvent belle n'était qu'un vulgaire bonus dans tout ça, tant qu'au final elle obtenait gain de cause, ils étaient libre de la couvrir d'éloges.

Elle se laissa porter par les grands bras d'Ulric qui la souleva avec toute la facilité du monde, et à la façon dont ses caresses s'accentuaient, elle devinait que leurs étreintes allaient prendre un tournant plus franc, plus intime encore que les quelques milimètres qui séparaient leurs deux corps. Son corps se recouvra de frissons lorsque les lèvres expertes de son amants s'attardèrent sur sa poitrine, une zone dont elle était particulièrement sensible, et sa respiration se transforma bientôt en soupirs. Un léger rictus déforma ses lèvres lorsqu'elle l'entendit complimenter l'unique bout de tissus qu'elle avait encore sur le corps et elle ne pût s'empêcher de commenter :

« Je suis une femme de goût, tu devrais le savoir. »

Ulric sembla acquiescer et tenta par la même occasion de la débarasser du fameux dessous d'une façon qui ne parût pas être idéale aux yeux de la jeune femme, c'est pourquoi elle s'empressa de planter ses ongles dans le dos de son jeune amant, lui signalant de changer de tactique au plus vite au risque de recevoir de sérieuses remontrances. Elle n'était plus d'humeur sauvage et tenait tout de même à respecter certaines limites. Loin de jouer les rebelles dans un pareil moment, Ulric s'exécuta bien vite et préféra faire usage de ses mains, emportant le fin tissus rouge jusqu'à ce qu'il se retrouve accroché à la cheville de Cassi. En un geste expert, elle s'en débarassa et ne sembla pas se soucier de le voir attérir quelque part dans le coin qu'ils occupaient depuis un bon quart d'heure déjà.

Les choses devinrent plus sérieuses encore quand Ulric se retrouva à genoux, le corps entre les jambes de son amante et ses lèvres envahissant chaque parcelle de son corps à présent complètement nu. C'en fût trop pour la jeune femme qui cette fois-ci ne pût réprimer les gémissements qui échappèrent à ses lèvres, sentant le plaisir la submergée au fil des secondes. Ulric connaissait suffisamment bien ses points faibles et s'en servait à merveille, jouant avec elle comme elle l'avait fait avec lui quelques minutes plus tôt. Le regard de la jeune femme s'attarda sur le rideau auquel il tournait le dos, se disant que si toutefois quelqu'un venait à les surprendre, leur position ne serait pas des plus glorieuses, mais bizarrement, cette idée ne faisait qu'accentuer son exitation. Le fait de pouvoir être surprise d'un instant à l'autre faisait accroitre le désir et bien entendu, cela pimentait inévitablement leurs ébats. Entre deux soupirs, le prénom du jeune homme glissa d'entre ses lèvres, et elle ne pût s'empêcher d'accentuer la pression qu'exerçaient ses doigts dans la chevelure ebouriffée d'Ulric, le suppliant presque d'arrêter la torture au plus vite. Semblant comprendre le message, et lorsqu'il fût amplement satisfait de l'effet procuré par ses caresses, Ulric remonta à son niveau et s'allongea sur elle, prenant appui sur ses avant-bras pour ne pas risquer de l'écraser sous son poids. Ils s'observèrent un instant, lisant chacun le désir de l'autre dans leurs regards, puis la jeune femme posa une main sur sa joue et enroula par la même occasion ses jambes autour de sa taille, rapprochant ostensiblement leurs deux corps.

Elle voyait bien dans son regard qu'il n'attendait plus qu'un signal, une approbation avant que leurs deux corps ne fassent plus qu'un, ce qu'elle ne tarda pas à lui donner, approchant son visage du sien afin de lui donner un baiser qui se passait clairement de commentaire. Leurs lèvres s'unirent rapidement, à l'instant même où Ulric commençait à lui faire l'amour.

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J'ai besoin de nicotine

[J'ai eu un blocage... J'me voyais mal décrire l'acte en lui même sous toutes ses coutures alors j'ai abrégé. ^^]

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« Mon sac , sers-toi »

« Tu veux bien? »

Invité

Mon sac, sers-

Merci

Tu veux bien ?

Nos chemins se séparent ?

» Que Le Whisky Coule A Flot (PV Ulric)